erté oui… mais en CDI ! Voilà le nouveau besoin des 15-24 ans (partagé aussi par les autres générations) interrogés à l’occasion d’une étude menée par Opinion Way en 2019. Et les chiffres en disent long sur le Future of Work en pleine mutation.
En 2019, 73 % des “Gen Z“ attendent de l’employeur qu’il permette d’organiser ses horaires de travail de façon plus flexible et 1 jeune sur 3 est prêt à cumuler trois activités pour diversifier ses missions. On comprend facilement ce besoin d’autonomie dans les horaires et l’organisation ainsi que ses répercussions sur la manière d’appréhender son job.
Au contraire, et cela peut surprendre, l’auto-entrepreneuriat n’est pas vraiment envisagé comme un solution. Seulement 25% des interrogés avouent être séduits par l’idée d’être leur propre patron. Une information importante à prendre en compte puisqu’elle ne fait pas l’unanimité face au besoin d’autonomie. Et oui, le freelance rime aussi avec insécurité !
CDI à temps partiel : LA solution ?
Il y a de quoi se poser la question lorsque l’on voit les chiffres. Les journées coincé(e) au bureau, la tête plongée dans l’écran n’attirent plus personne et cette tendance s’intensifie. Dans l’objectif de cumuler d’autres activités, les actifs ont aujourd’hui envie de réaliser d’autres projets au cours de leur vie, davantage en lien avec leurs aspirations. Pour cela, ils ont besoin de se dégager des créneaux plus larges. Le temps partiel et les horaires moins lourds apparaissent donc comme une alternative à ce changement de mentalité.
De ce que nous pouvons constater en entretiens, l’avenir est surtout porté vers une façon de travailler hybride en sécurisant une partie de son activité (et de son revenu) en CDI à laquelle s’ajoute d’autres types d’activité : Freelance, création d’entreprise ou activité associative ou personnelle…
Flexibilité et stabilité
Sans pour autant lâcher l’aspect sécuritaire du CDI, 96 % des personnes en recherche active d’emploi privilégieront l’ambiance au travail et les relations avec les collègues dans le choix de leur nouveau poste. Une entreprise flexible, une entreprise heureuse ? Et oui, les entreprises doivent aujourd’hui être en mesure de proposer un espace de travail physique et convivial. On voit alors que la vie en entreprise est loin d’être désertée mais plutôt encouragée à être plus ouverte et agréable au quotidien.
Au niveau de l’embauche, les motivations dans le choix d’un emploi méritent que l’on s’y attarde :
- La rémunération reste la source principale de motivation dans 57% des cas.
- L’ambiance de travail et les échanges avec les collègues arrivent en deuxième position dans 56 % des cas.
- L’intérêt pour le poste est important, ensuite, dans 40 % des cas.
On comprend alors que l’épanouissement au travail et le sens donné à son activité gagnent du terrain face au salaire. Un point essentiel à prendre en compte lors du recrutement. L’entreprise doit en être consciente.
Côté entreprise justement, les managers ont, eux aussi, un rôle à jouer dans cet épanouissement :
Ambiance conviviale (44%), bonne transmission de compétences et formation (37%) et reconnaissance du droit à l’échec (33%) sont autant de points essentiels qui décideront les candidats à accepter ou non le poste proposé.
Ces données impliquent donc une grande adaptation dans les contrats. Ouvrir des postes à temps partiel ou plus flexibles sur les horaires permettra ainsi de tester de nouveaux emplois et de faciliter les embauches puisque… un temps de travail moins long pour une charge de travail équivalente demandera de recruter davantage.